Artiste
MIcowËL
Michaël Portelette est né à St-Quentin et c’est principalement là aussi qu’il exerce ses activités artistiques depuis de nombreuses années. Artiste tous terrains, il réalisera ses premières grandes peintures à la fin des années 90 et en 2000, c’est une fresque monumentale qu’il ira réaliser au pinceau et au rouleau au Grand Bornand à l’occasion du festival 2000 vaches pour l’an 2000. Son travail dans le domaine de la scénographie et du décor de spectacle lui fera toucher ses premières bombes de peinture en 92 du siècle passé. Sans pour autant abandonner l’illustration, la peinture ou les projets scénographiques, son travail est de plus en plus orienté vers les arts urbains surtout dans une démarche d’UpCyling ou d’amélioration du cadre de vie au service d’actions covid-compatibles.
Sur Saint-Quentin
MIcowËL a participé à la mis en place des deux premières éditions de Ceci n’est pas un tag et a réalisé plusieurs peintures éphémères ou aujourd’hui recouvertes.
En septembre 2020, il réalise une grande frise boulevard Richelieu en se basant sur son travail de réinterprétation de l’iconographie Art Déco, notamment la rose Iribe devenue emblématique sur ST-Quentin. Dans un jeu de superpositions irrespectueuses des sous couches, il compose une grande peinture où de larges traits noirs tous réalisés à main levée à la bombe de peinture. La gestuelle est dynamique et fluide, parfois imparfaite mais les coulures sont volontaires et comme pour conjurer l’impossible conclusion d’une œuvre, l’artiste passe de temps en temps pour compléter cette frise.
Le spot a été proposé et choisi par l’artiste afin d’ajouter ce grand graphisme végétal derrière de vrais végétaux dont certaines couleurs se retrouvent sur le mur. Au final, l’œuvre est évolutive, joue avec la nature et l’espace un peu comme dans une scénographie urbaine.
Le saviez-vous ?
- MIcowËL s’est fait connaître en peignant des vaches souriantes et très colorées, d’où son blase.
- Son nom d’artiste vient d’une hybridation entre son prénom et le mot COW, vache en anglais et du mot MIEL en français.
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MIcowËL installe régulièrement des peintures en libre service dans les villes après leur avoir trouvé des emplacements intéressants : on parle de #freeart
Autres images de réalisations encore visibles sur St-Quentin :
Boulevard Léon Blum, en 2016, MIcowËL exploite un désagrément visuel du mur qui fait angle avec la rue Théophile Dragonne pour faire apparaître une drôle de bête qu’il voyait toujours dans son esprit, à chacun de ses passages à proximité de site…
Quai Gayant, à deux pas du canal, MIcowËL réalise pendant le festival 3 arbres afin de rajouter un peu de végétaux sur ce parking qui voit malheureusement certains de ses arbres devenus vieux et malades tomber avec l’orage. La signature est aujourd’hui cachée derrière des coffrets électriques qui n’étaient pas là en 2016.