Peintresse

Stoul

Stoul, ancienne élève de l’école Boulle à Paris est née en 1981. Au début des années 2000, elle s’est faite repérée en peignant d’envoutantes femmes à têtes de chat même si son entrée dans le street art par le lettrage aura été plus discrète, plus secrète… Progressivement, ses personnages se sont vus parés de chapeaux ou tenues aux formes géométriques évoquant l’origami. Certaines peintures de Stoul faisaient parfois penser à des dessins de créateurs de mode d’ailleurs ! C’était avant que ces formes ne fassent disparaître la figuration de son travail et au passage, la fin progressive de la présence des femmes-chats dans ses créations dont la gamme colorée s’est normalisée au fil des créations.

© Diane Vo Ngoc

Ses compositions semi abstraites sont constituées de triangles aux tracés nets et aux couleurs franches et éclatantes. Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir Stoul réaliser monumentales fresques sur de grandes façades d’immeubles sans pour cela abandonner les réalisations sur toile. Elle fait aussi des expositions en galerie ou pour participe à des actions caritatives qui rassemblent des fonds en vendant des œuvres d’art. Elle collabore aussi avec de grosses entreprises pour la réalisation de projets artistiques.

Sur Saint-Quentin

Sur St-Quentin, elle réalisera deux peintures.

La première qui était située à proximité du pont de la gare a été recouverte depuis par une peinture réalisée par Xcuz. Cette peinture représentait deux femmes à têtes de chat emblématiques de son ancienne phase de travail. Cette peinture réalisée sur des tôles s’est vue ‘toyée’ d’un large lettrage ‘SEEK’ avant d’être recouverte par une peinture signée Xcuz réalisée dans le cadre du festival Ceci n’est pas un tag.

crédit : Glauc’Home

La seconde peinture, celle qui est inscrite dans cette première balade urbaine, a été réalisée dans le cadre d’une action auprès d’un groupe de jeunes de Saint-Quentin sur le boulevard Richelieu. Elle décide de faire tailler un grand pochoir qu’elle utilisera pour composer une suite de grandes formes à facettes qu’elle voulait évocatrices d’un ballon rebondissant. Rappelons tout de même que le mur sur lequel est réalisée cette peinture est le mur du stade de Football du centre ville !

Le saviez-vous ?

  • Stoul a fait deux passages sur St-Quentin dans le cadre de 2 éditions de Ceci n’est pas un tag, dont la toute première et elle avait animé un atelier d’initiation à la peinture en bombe au pochoir !
  • Stoul a vu son travail influencé par la culture asiatique, ce qui explique un certain lien entre sa peinture et l’origami…
  • Stoul a vu une de ses peintures retenue pour illustrer une carte bancaire pour La Caisse d’Epargne.

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A PROPOS DE L'OEUVRE

Date de réalisation : Septembre 2015, sur la première édition de CECI N’EST PAS UN TAG

Ses galeries :
http://stoul.com/GALERIES/

Bibliographie :
« Figures de Graffeuses », collectif, collection Alternatives, éditions Gallimard
« Colossus, Street Art Europe », collectif, Carpet Bombing Culture Editions
« Stoul, Peintresse de l’ORU », monographie, collection Opus Délits, Critères Editions
« Guide du Street Art à Paris », Collectif, Editions Alternatives
« 69 Universal Language », Collectif, Critères Editions
« Le M.U.R/The Wall », Collectif, Editions Hermann
« Le Street Art et Charlie », Collectif, Éditions Omniscience
« Epsylon Point ma gueule par mes potes », collectif. Éditions Omniscience
« Rétrospection » Monographie, éditions Stoul
« Belles de Murs », Collectif. Critères Éditions
« Fais parler les murs », Collectif. Editions Actes Sud Junior
« Vitry vit le street-art », Collectif. Critères Éditions
« Cadavres Exquis », Collectif, Pylône Éditions
« 400 ML », Collectif, Éditions Kitchen93
« Pink Attitude », Collectif, Éditions Happy Book